LES LETTRES DU RÊVE
EAN13
9782919511945
ISBN
978-2-919511-94-5
Éditeur
Le Port a jauni
Date de publication
Collection
RACINES
Nombre de pages
16
Dimensions
22 x 17 x 0,4 cm
Poids
78 g
Langue
français
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Les Lettres Du Rêve

Le Port a jauni

Racines

Offres

Les lettres du rêve explorent la racine Ha•L•M, une très jolie racine en arabe ! Qui nous a parue évidente pour ouvrir joyeusement la nouvelle collection "Racines" du Port a jauni.
Elle rassemble dans une même famille les mots rêve – holm, apaisement, bonté – hilm, puberté – ihtilâm, papilles gustatives – halama et téton du sein – houlayma.
À l’inverse de Layla Zarqa (qui a écrit l'autre titre de cette nouvelle collection, Les Lettres du jardin), Raphaële Frier a aimé l’idée d’explorer le sens de ces mots mis ensemble, creuser le lien qui les unit dans la sensation du corps de l’enfant qui tête, dans le souvenir éveillé du rêve.
Kam a choisi de relier le thème du rêve au surréalisme, dont on retrouve l’inspiration dans son graphisme. Dans cette série de mots, il a ressenti un frottement entre sensation de l’enfance et monde des adultes, entre nature et culture, entre ville et campagne. Autour de ces thèmes, il a dessiné une série d’images dont les motifs, les gestes, les couleurs se répondent et se transforment.
Les Lettres du rêve est le second titre de cette nouvelle collection (Les lettres de…) inspirée par la structure linguistique des langues sémitiques : en arabe (comme en hébreu), la plupart des mots ont pour origine trois sons, une racine qui se retrouve dans tous les mots d’une même famille.
À partir de cette racine se fabriquent des mots selon des schèmes, en rajoutant des lettres avant, après, au milieu, de nouveaux sons. Comme un motif musical autour duquel on brode. Comme une formule qui se complexifie.
Parfois, la racine est très claire, très simple : par exemple, la racine K•T•B rassemble dans une même famille tous les noms et verbe liés à l’écriture et l’on voit bien le lien entre un livre – kitâb, un écrivain – kâtib, un bureau – maktab, le destin (ce qui est écrit) – maktoub et le verbe d’écrire – kataba.
Mais d’autres fois, on se demande ce qui peut bien avoir fait pousser ces mots dans le même champ, dans la même famille, à partir de la même racine tant leur sens semble à prime écoute éloigné.
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