1, Bakuman - Tome 1

Tsugumi Ohba, Takeshi Obata

Kana

  • Conseillé par
    30 juin 2013

    Devenir mangaka? Mashiro y a pensé bien souvent mais le souvenir de son oncle mort de n'avoir jamais percé dans le métier lui a remis les pieds sur terre et il a abandonné ce projet fou depuis belle lurette. Pourtant quand Takagi, le meilleur élève de sa classe, lui propose de collaborer avec lui pour réaliser le meilleur manga de tous les temps, Mashiro est tenté malgré lui. C'est Azuki, la fille dont il est secrètement amoureux, qui va le décider à accepter la proposition de son camarade. Elle rêve d'être doubleuse de dessins animés et accepte d'épouser Mashiro le jour où son manga sera adapté en animé. En attendant ce jour de gloire, les deux amoureux ne se contacteront que par mails pour s'encourager dans leurs carrières respectives. Motivé par cette perspective, Mashiro se lance avec fougue dans ce projet.

    Désormais installé dans l'atelier de son défunt oncle, il s'attelle à la tâche sans relâche, améliorant ses techniques de dessin, apprenant le métier à la base pendant que Takagi peaufine ses scénarii, découvre ses lacunes et l'ampleur du travail à accomplir pour être édité un jour. Leur but : être les plus jeunes mangakas publiés de l'histoire !
    A moins de vouloir soi-même devenir mangaka, il y a fort à parier que la lassitude s'installe à la lecture de ce premier tome des pourtant géniaux Tsugumi OHBA et Takeshi OBATA qui avec Death Note avait su se rallier les lecteurs les plus récalcitrants à la BD japonaise. Ici, l'histoire est plus laborieuse et nous emmène dans les coulisses du manga dans les pas de deux collégiens prêts à tous les sacrifices pour être riches et célèbres grâce à leur art. Mais là comme ailleurs il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus et le chemin sera long pour nos deux héros, très jeunes encore et donc inexpérimentés. Se greffe à cela une bluette romantique assez ridicule car peu crédible qui a sans doute pour but d'aérer un récit qui, sans cela, serait trop technique mais qui prête plus à rire qu'à s'émouvoir.
    Restent les dessins très travaillés et détaillés, cependant gâchés par un scénario bavard et répétitif. Une déception.