Macha ou l'évasion

Jérôme Leroy, Natalie Beunat

Syros Jeunesse

  • Conseillé par (Libraire)
    9 septembre 2016

    Conseillé par la Librairie Sorcière La Soupe de l'Espace à Hyères

    Depuis tout gamin (et la rencontre avec un certain Niourk de Stephen Wul) j’ai toujours eu un faible pour les récits post-apocalyptiques, les romans et les films d’anticipation. Mais pour être totalement honnête, j’espérais secrètement un jour tomber sur celui qui fera chavirer mon cœur, celui qui offrira à quiconque le lira toute la bienveillance et l’espoir dont nous avons besoin. J’ai lu "Macha ou l’évasion" avec ce sentiment-là. J’ai bien compris la démarche de son auteur, sa volonté de nous offrir un texte lumineux, positif, utopiste (dans ce que l’utopie a de plus beau !).

    Pour la petite histoire, j’ai terminé la lecture de Macha lors du festival international de journalisme vivant de Couthures-sur-Garonne. 2 jours de conférences brillantes, peuplés de gens intelligents qui ont envie de faire, et qui font. Des dizaines de journalistes venus du monde entier, la crème des rédactions indépendantes, réunis dans un petit village lové au creux de la Garonne. Autant vous dire que ce livre ne pouvait pas mieux tomber en de telles circonstances.

    Macha, c’est une femme de 107 ans. Vous préciser son âge a son importance, car l’histoire se déroule en 2100, dans le monde de la Douceur. Le monde de la Fin (celui que nous vivons actuellement) a poussé l’humanité dans ses derniers retranchements, mais en a fait resurgir le meilleur. C’est bien là une des forces du roman. Parce que malgré ce que l’on peut croire ou imaginer, tout n’est pas forcément voué à flirter avec les ténèbres. Nous vivons certes une époque résolument terrible, qui fait plus souvent cohabiter le doute et la haine que l’ouverture aux autres et l’espoir. Mais rien ne nous empêche de poser les bases d’un monde d’amour, d’un monde de tolérance et de partage, sans forcément passer pour des illuminés ou des inconscients (bien au contraire). Dans ce monde de la Douceur, des cueilleurs d’histoires sont chargés de recueillir le témoignage de Macha et de le transmettre, pour se rappeler de ce qu’il s’est passé et ne pas oublier, pour œuvrer à maintenir un monde où le vivre ensemble et l’harmonie sont devenus des valeurs communes. C’est cette histoire que nous raconte Macha. Et elle est sacrément belle.

    J’ai envie de vous dire qu’il faut lire ce livre, s’en imprégner, s’en délecter et s’en réjouir. Le mettre dans les mains de tous nos ados. Pour qu’ils voient que tout n’est pas noir, que tout ne doit pas nécessairement mourir pour revivre d’une autre manière. Que nous ne sommes pas obligés de nous déchirer, de nous entretuer pour quelques magnats de l’économie ou pour une quelconque question religieuse afin de renaitre dans un «monde nouveau». Nous pouvons dès à présent poser les bases d’un monde meilleur, et ce livre est très exactement là pour nous y aider.

    Un grand merci pour tout ça Jérôme Leroy.


  • Conseillé par (Libraire)
    9 septembre 2016

    La Douceur

    En 2100 Macha a 107 ans. Elle vit dans le monde de la Douceur, une société dans laquelle l'amour l'a emporté, dans laquelle l'harmonie, la solidarité, le respect sont une réalité aussi tangible que la terre. Plus de haine, plus de course au profit, de marchandisation du monde...
    Mais les gens vivant dans la Douceur sont-ils à l'abri d'une rechute?
    Pour prévenir ce risque, les Cueilleurs d'histoire demandent à Macha de raconter son histoire, dans le monde de la Fin. Une histoire exemplaire de la dureté du monde dans lequel on peut vivre lorsqu'on s'enferme dans des idées et que l'on se protège derrière des murs.
    Un très beau livre rempli d'espoir!

    Dewi