- EAN13
- 9782213703381
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 31/05/2017
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Fayard 24,00
Si l’apparition de la vie elle-même reste un mystère, il est désormais
possible d’affirmer sereinement qu’on connaît l’origine des animaux, et,
singulièrement, l’origine de l’homme. C’est cette bonne nouvelle que nous
livre le physicien Vincent Fleury dans Les Tourbillons de la vie.
La cause même de notre existence, en tant que masse de cellules organisées,
est aujourd’hui éclaircie. Contre toute attente, elle est inscrite dans les
lois de la physique. De récentes découvertes expliquent ce que sont vraiment
les animaux et comment les lois fondamentales de la nature les ont fait
advenir. Ces découvertes procèdent de plusieurs phénomènes physiques et
annoncent un renouveau, un « re-départ » de l’embryologie, de la
paléontologie, et, au-delà, de la médecine régénérative, voire peut-être de la
philosophie. Cette étape conceptuelle franchie, il ne fait aucun doute que
d’autres progrès surviendront, avec une dimension applicative.
Or, bizarrement, ces faits tardent à arriver jusqu’au grand public. On peut
attribuer ce retard à la prudence inévitable en la matière : méfions-nous des
effets d’annonce. Mais on peut également attribuer ces difficultés au contenu
même de la réponse : finalement, l’origine des animaux est presque un peu
décevante. Les animaux se forment sans grande difficulté, suivant des étapes
assez simples qui ne recèlent ni chaos, ni complexité, et encore moins
d’intervention divine. L’origine, le vrai mystère, se révèle donc presque
triviale. Il va falloir se faire à l’idée de cette banalité de l’apparition
des êtres vivants.
C’est ce « finalement, ce n’est que ça ! » qui est expliqué ici, avec
limpidité et appuyé par de nombreuses illustrations. Après tout, le rôle de la
science n’est-il pas aussi de rendre simples les problèmes insolubles tout en
conservant leur part de magie, par exemple voir un être vivant grandir et se
former ?
possible d’affirmer sereinement qu’on connaît l’origine des animaux, et,
singulièrement, l’origine de l’homme. C’est cette bonne nouvelle que nous
livre le physicien Vincent Fleury dans Les Tourbillons de la vie.
La cause même de notre existence, en tant que masse de cellules organisées,
est aujourd’hui éclaircie. Contre toute attente, elle est inscrite dans les
lois de la physique. De récentes découvertes expliquent ce que sont vraiment
les animaux et comment les lois fondamentales de la nature les ont fait
advenir. Ces découvertes procèdent de plusieurs phénomènes physiques et
annoncent un renouveau, un « re-départ » de l’embryologie, de la
paléontologie, et, au-delà, de la médecine régénérative, voire peut-être de la
philosophie. Cette étape conceptuelle franchie, il ne fait aucun doute que
d’autres progrès surviendront, avec une dimension applicative.
Or, bizarrement, ces faits tardent à arriver jusqu’au grand public. On peut
attribuer ce retard à la prudence inévitable en la matière : méfions-nous des
effets d’annonce. Mais on peut également attribuer ces difficultés au contenu
même de la réponse : finalement, l’origine des animaux est presque un peu
décevante. Les animaux se forment sans grande difficulté, suivant des étapes
assez simples qui ne recèlent ni chaos, ni complexité, et encore moins
d’intervention divine. L’origine, le vrai mystère, se révèle donc presque
triviale. Il va falloir se faire à l’idée de cette banalité de l’apparition
des êtres vivants.
C’est ce « finalement, ce n’est que ça ! » qui est expliqué ici, avec
limpidité et appuyé par de nombreuses illustrations. Après tout, le rôle de la
science n’est-il pas aussi de rendre simples les problèmes insolubles tout en
conservant leur part de magie, par exemple voir un être vivant grandir et se
former ?
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