Afrique, l'irruption des pauvres, Société contre ingérence, pouvoir et argent
EAN13
9782296286023
Éditeur
Éditions L'Harmattan
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Afrique, l'irruption des pauvres

Société contre ingérence, pouvoir et argent

Éditions L'Harmattan

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Au cœur d'un "ordre" mondial en crise où la mort de celui qui est pauvre
advient plus souvent qu'à son tour, l'auteur s'interroge - et interroge - sur
les rapports qu'entretiennent les sociétés africaines avec l'Argent et le
Pouvoir. Il faut "réapprendre l'Afrique", au-delà des stéréotypes inopérants
qui dissimulent en fait la réalité : le continent noir est sous l'emprise du
capitalisme, barbarie venu d'ailleurs. Ses paysans, ses ouvriers, ses
fonctionnaires, ses intellectuels, ses commerçants, ses femmes et ses jeunes
sont confrontés à la violence et au mensonge érigés en loi nationale et
quotidienne par des Etats soumis à l'extérieur. La décennie présente s'achève
avec l'effondrement des systèmes répressifs ainsi que des économies de rente
et l'apparition de nouvelles stratégies populaires de résistance et
d'innovation. Car pour survivre dans une Afrique "conjoncturée", écartée des
échanges mondiaux, il faut penser et réaliser des alternatives viables avec
tout le génie dont chaque homme dispose et qui a été libéré soudain par la
déliquescence de l'autoritarisme. L'on assiste ainsi à "l'irruption des
pauvres" sur la scène africaine. Les dynamiques "de vie" à l'œuvre dans les
villes comme dans les villages sont davantage qu'une réponse à la "culture de
mort" des pouvoirs agonisants. Mais au-delà de ces nouvelles formes d'avenir,
il est évident que l'argent et son culte doivent être contrôlés par un Etat
protecteur des faibles cette fois. Comment répartir le nouveau pouvoir et les
richesses sans retomber dans l'ornière mortelle ? La démocratisation est un
pas mais s'imposent tout autant des contre-pouvoirs populaires forts. Il
s'agit là d'une revanche de l'homme africain sur le sort qui lui a été fait et
qu'il s'est aussi fait depuis des siècles. On est donc loin de "l'afro-
pessimisme" tout comme de "l'afro-optimisme" d'ailleurs en vigueur en Occident
ces derniers temps.
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