- EAN13
- 9782753529625
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 08/07/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Dans la France d’Ancien Régime, alors que les nobles servent le roi par les
armes, les magistrats le servent en administrant le royaume. Cette fonction
s’accompagne du sentiment d’occuper une place toute particulière dans
l’organisation sociale. D’Aguesseau n’écrivait-il pas « Juges de la terre,
vous êtes des Dieux et les enfants du Très Haut » ? La culture commune des
juristes les amène à réfléchir au gouvernement des sociétés humaines et à y
participer. À de nombreuses reprises, la position adoptée par les compagnies
de hauts magistrats s’est avérée déterminante, notamment en période de crise.
Ainsi, pendant la Ligue, les parlements légalistes ont sauvé la monarchie
alors qu’au XVIIIe siècle, les cours rebelles ont empêché la réforme de l’État
royal. Moins en vue, mais aussi plus indépendants à l’égard du pouvoir
monarchique, les avocats ont joué un rôle aussi important que méconnu. Cet
ouvrage s’intéresse aux relations qu’ont entretenues les hommes de loi,
avocats et magistrats, avec le pouvoir politique du XVIe au XIXe siècle.
Consacrées à des parlementaires, des conseillers de présidial et des avocats,
ces treize études livrent une série d’éclairages qui permettent de
s’interroger sur l’existence d’une culture politique commune aux hommes de
loi.
armes, les magistrats le servent en administrant le royaume. Cette fonction
s’accompagne du sentiment d’occuper une place toute particulière dans
l’organisation sociale. D’Aguesseau n’écrivait-il pas « Juges de la terre,
vous êtes des Dieux et les enfants du Très Haut » ? La culture commune des
juristes les amène à réfléchir au gouvernement des sociétés humaines et à y
participer. À de nombreuses reprises, la position adoptée par les compagnies
de hauts magistrats s’est avérée déterminante, notamment en période de crise.
Ainsi, pendant la Ligue, les parlements légalistes ont sauvé la monarchie
alors qu’au XVIIIe siècle, les cours rebelles ont empêché la réforme de l’État
royal. Moins en vue, mais aussi plus indépendants à l’égard du pouvoir
monarchique, les avocats ont joué un rôle aussi important que méconnu. Cet
ouvrage s’intéresse aux relations qu’ont entretenues les hommes de loi,
avocats et magistrats, avec le pouvoir politique du XVIe au XIXe siècle.
Consacrées à des parlementaires, des conseillers de présidial et des avocats,
ces treize études livrent une série d’éclairages qui permettent de
s’interroger sur l’existence d’une culture politique commune aux hommes de
loi.
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