- EAN13
- 9782889011339
- ISBN
- 978-2-88901-133-9
- Éditeur
- Éditions Antipodes
- Date de publication
- 07/09/2022
- Collection
- Histoire (Antipodes)
- Nombre de pages
- 248
- Dimensions
- 13,5 x 3,8 cm
- Poids
- 330 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Une école sans classes
L'éducation scolaire en plein air à Lausanne (1907-2014)
Vaucher Matthieu
Éditions Antipodes
Histoire (Antipodes)
Offres
Au début du XXe siècle, la tuberculose fait des ravages à Lausanne. Aussi,
vers 1907, des élus lausannois visitent une école de plein air à Berlin. À la
suite de cette visite, la commune ouvre successivement plusieurs de ces
établissements afin de scolariser ses enfants tuberculeux. Or, dans les années
1970, bien que la tuberculose ne soit plus une préoccupation de santé
publique, Lausanne inaugure l'école de plein air de l’Arzillier…
Ce semi-internat permet à la commune de placer ses « inadaptés scolaires »,
des enfants qui perturbent la bonne marche des classes ordinaires. Mais, dans
les années 1990, une logique intégrative visant une scolarisation commune pour
tous les enfants – indépendamment de leurs caractéristiques – voit le jour au
plan international. Elle entraînera la fermeture de nombreuses classes
spéciales, dont celles de l’Arzillier en juillet 2014.
Comment le pouvoir politique lausannois a-t-il légitimé ses premières écoles
de plein air? Quels arguments les élus ont-ils avancé afin de transformer un
dispositif pour tuberculeux en une institution de rééducation? La logique
intégrative a-t-elle été la seule raison de fermer l’institution lausannoise?
Pour répondre à ces questions, cet ouvrage propose un récit historique du
plein air à Lausanne, en même temps qu’une analyse de discours politiques,
éducatifs et médicaux. Ainsi, le lecteur est invité à s’interroger sur l’école
actuelle. Peut-on éduquer tous les enfants ensemble, entre les quatre murs
d’une classe?
Matthieu Vaucher est enseignant dans un établissement primaire lausannois.
vers 1907, des élus lausannois visitent une école de plein air à Berlin. À la
suite de cette visite, la commune ouvre successivement plusieurs de ces
établissements afin de scolariser ses enfants tuberculeux. Or, dans les années
1970, bien que la tuberculose ne soit plus une préoccupation de santé
publique, Lausanne inaugure l'école de plein air de l’Arzillier…
Ce semi-internat permet à la commune de placer ses « inadaptés scolaires »,
des enfants qui perturbent la bonne marche des classes ordinaires. Mais, dans
les années 1990, une logique intégrative visant une scolarisation commune pour
tous les enfants – indépendamment de leurs caractéristiques – voit le jour au
plan international. Elle entraînera la fermeture de nombreuses classes
spéciales, dont celles de l’Arzillier en juillet 2014.
Comment le pouvoir politique lausannois a-t-il légitimé ses premières écoles
de plein air? Quels arguments les élus ont-ils avancé afin de transformer un
dispositif pour tuberculeux en une institution de rééducation? La logique
intégrative a-t-elle été la seule raison de fermer l’institution lausannoise?
Pour répondre à ces questions, cet ouvrage propose un récit historique du
plein air à Lausanne, en même temps qu’une analyse de discours politiques,
éducatifs et médicaux. Ainsi, le lecteur est invité à s’interroger sur l’école
actuelle. Peut-on éduquer tous les enfants ensemble, entre les quatre murs
d’une classe?
Matthieu Vaucher est enseignant dans un établissement primaire lausannois.
S'identifier pour envoyer des commentaires.