La mer est belle en hiver

Une rencontre, un lundi, dans un café parisien.Ugo et Agnès vont vivre une histoire d'amour que chacun raconte à sa manière.C'est le récit de l'homme, Ugo, qui ouvre le livre. Cela commence par la rencontre dans un café" parisien. Il la voit, il l'aborde, elle accepte de le revoir... Cela paraît simple, banal.Le style, lent, coule tranquillement: Ugo a le goût de l'observation, il nous dira pourquoi.Mais en sourdine, l'inquiétude s'infiltre dans le récit qu'il fait. Des discordances se mêlent peu à peu au tableau idyllique d'un nouvel amour, des incohérences dans l'attitude d'Agnès, des sautes d'humeur inexplicables, puis des omissions, des mensonges... Le doute s'installe, la question devient lancinante: qui est Agnès? Qui est cette femme, que veut-elle, ne va-t-elle pas disparaître comme Clara il y a deux ans? Le lecteur ne comprend pas plus qu'Ugo ce qu'il en est.Dans la deuxième partie, c'est Agnès qui parle. L'écriture se fait brève, incisive, plus virile. Ugo regardait le monde, Agnès dit son appétit de vie.L'histoire va recevoir un nouvel éclairage, s'enracinant dans le thème de la disparition, la disparition, imprévue, incompréhensible - inacceptable, et qui est sans doute le maître-mot du roman.