La conscience du corps au sujet, Descartes, Locke, Nietzsche, Husserl
EAN13
9782200264789
ISBN
978-2-200-26478-9
Éditeur
Armand Colin
Date de publication
Collection
Nathan Université
Nombre de pages
192
Dimensions
22 x 16 x 1,2 cm
Poids
279 g
Langue
français
Code dewey
126
Fiches UNIMARC
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La conscience du corps au sujet

Descartes, Locke, Nietzsche, Husserl

De

Armand Colin

Nathan Université

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La conscience définit l'humanité de l'homme. Mais est-elle elle-même définissable sans ce corps qui la rend possible par ses dispositions propres à l'intelligence et au discernement ? Autrement dit, comment penser la conscience dans son irréductibilité tout en reconnaissant son incorporation originaire ?

Analyse de la notion

Par sa forme, sa sensibilité, son pouvoir propre d'être affecté, et sa mémoire, le corps humain résiste à toutes les formes d'objectivation ; centre d'action, source de sens et de normes, il tend à se constituer en sujet, par appropriation de ses expériences et de ses conduites. Au-delà des approches dualistes et/ou mécanistes, l'expérience de la conscience de soi sera ainsi rapportée à la formation de l'identité personnelle d'un corps capable d'intériorité, l'enjeu central étant l'institution d'un ordre proprement humain. C'est cet ordre, assumé dans l'expérience de la responsabilité, qui est constitutif de la conscience.

Étude de textes

Dans la Méditation Sixième, Descartes examine la vérité de la conscience sensible ; la richesse de son analyse sur le sentiment et l'identité personnelle du corps propre trouvera ses prolongements dans la phénoménologie. L'Essai de Locke inaugure la problématique moderne de la conscience en mettant l'aperception de soi en rapport avec la mémoire et la responsabilité. C'est précisément la formation du pouvoir de répondre de soi qui est analysée dans La Généalogie de la morale de Nietzsche. Enfin, dans les Méditations cartésiennes, Husserl montre comment la notion phénoménologique d'intentionnalité permet, en restituant à la conscience son rapport spécifique au monde, d'éviter de la réduire à un pur spectacle, ou de la dissoudre dans l'activité.

André SIMHA, agrégé de l'Université, docteur en philosophie-épistémologie, a enseigné la philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles et à l'université, avant d'exercer les fonctions d'Inspecteur d'académie-Inspecteur régional de philosophie.


Analyse de la notion. Du corps humain. Le moi corporel, l'âme, le coeur. Un corps vivant, sentant, et pensant. Conscience du corps et connaissance des corps. La conscience de soi, unité et dualité. Le moi pensant : intériorité et transcendance de la conscience. L'existence, ou la conscience à l'épreuve du sens. « Avoir » un corps. L'identité. Genèse de l'identité personnelle. Unité et dualité du sujet humain. Un vivant conscient de l'être. La conscience, ou l'ordre de l'humain. L'inconscient. Conscience, responsabilité, liberté. L'intentionnalité. Conclusion. Étude de texte. Vérité de la conscience sensible. Texte : Descartes, Les méditations métaphysiques, « Méditation sixième », 1641. Conscience et identité personnelle. Texte : John Locke, An Essay concerning human understanding, II, XXVII, « Of identity and diversity », 1694. Conscience et responsabilité. Texte : Nietzsche, La Généalogie de la morale, « Deuxième dissertation », §§ 2-3, 1887. La conscience est essentiellement intentionnelle. Texte : Husserl, Méditations cartésiennes, Méditation II §§ 14-15. Les utilitaires.
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