La Grande Ourse *.

Conseillé par (Libraire)
30 mars 2016

Road-movie à la russe

Sylvain Tesson nous embarque dans une chevauchée fantastique au pays des ex soviets sur les traces de l'armée napoléonienne. C'est un road-movie à la russe, un cocktail de givre et de glace, d'ironie, d'érudition et de camaraderie. Il lance un défi à la morosité et plonge le lecteur plein gaz dans une méditation caustique sur l'Europe, la guerre,... la vie !

Conseillé par (Libraire)
30 mars 2016

Un livre personnel et sensible.

Antoine Compagnon est un universitaire. Il retrace 5 ans d'amitié avec Roland Barthes, ils étaient très proches. On découvre un autre "Roland", un homme touchant, très dépressif.

Conseillé par (Libraire)
4 février 2016

Une excellente entrée dans l'univers germanien

« Ta mère a perdu sa tête ! Sa tête a disparu, disparu ! Et toi, va-t-en au diable ! »
Au commencement était un jour d’orage, où le père de Tobie, cinq ans, envoie son fils au diable après avoir trouvé le corps de sa mère à cheval, sans tête.
Chassé par le vent du malheur, c'est par les détours du merveilleux que Tobie parviendra à la délivrance.
Et le merveilleux chez Sylvie Germain est d'une absolue discrétion.
Oeuvre centrale, une excellente entrée dans l'univers germanien.

Conseillé par (Libraire)
4 février 2016

Un voyage à partir des affects

33 ème roman ou essai de Sylvie Germain dont l'oeuvre originale propose un voyage à partir des affects plutôt que du savoir ou du discours, une éthique pour notre temps à l'abri des deux écueils du moment: un progressisme naïf ou une réaction bête et méchante.
"L'odeur du sang est la même chez tous les animaux, humains compris" (p42) constate le porcelet, héros sensible de la première partie du roman, loin des revendications des éleveurs réclamant une hausse du prix du kg au marché de Plourin.
Ne sachant plus s'il s'agit encore du même cochon, plus tout à fait sans doute, ou déjà d'un humain : "Il avance dans un monde soudain frappé d'une extrême étrangeté" (p57). Etrangeté de l'animal au milieu de l'hostilité humaine, étrangeté de l'homme au milieu de la cruauté de ses semblables.
Nul abandon aux sirènes du nihilisme ou de la critique en boucle sur elle-même, une oeuvre de résistance construite sur les traces laissées par la sauvagerie, expérience de la déprise de soi qui ouvre sur l'accueil.

Conseillé par (Libraire)
4 février 2016

Une lecture apaisante

Pendant un an, un scientifique va observer une parcelle d'un mètre de diamètre d'une forêt. Il constate, décrit l’évolution ; tous les jours, il s’y installe et observe.
Un travail d’observation ultra fine. Ce livre aborde des détails sur la flore, la faune, le rapport au temps, la lenteur, la méditation.
Une lecture agréable, apaisante.